Comité International

Ce lundi 24 novembre, Solidarité Sida va vivre au rythme du Comité international. Composé de 12 experts internationaux VIH (France et Afrique), il délibère et vote les propositions de financement des associations qui ont postulé aux Appels à Projets de Solidarité Sida pour l’année 2015. Ces propositions sont ensuite présentées au CA de Solidarité Sida pour validation et mise en œuvre.

Cette année pour rappel Solidarité Sida a passé deux appels à projets internationaux.
> Prévention jeunes
> un appel ouvert aux associations déjà partenaires

©Alix Marnat

Solidarité Sida a constitué ce comité afin de nourrir sa propre réflexion, favoriser les échanges d’expériences et le partage d’expertises. Il permet autant de préciser la stratégie de financement que de statuer sur les projets. Ses membres sont choisis pour leurs compétences techniques et leur connaissance de l’épidémie et apportent leurs expertises dans l’étude des demandes de financement. Ils sont renouvelés au tiers tous les deux ans.

Entre Nord et Sud, entre associatif et institutionnel, la diversité des profils au sein du Comité alimente les échanges et permet de gagner en efficacité. Venus d’horizons différents et aux parcours très divers, avec des approches de l’épidémie spécifiques… chaque membre y amène sa singularité. Et c’est bien là ce qui fait sa force.

Lundi, il délibérera sur 51 dossiers pour une journée qui s’annonce bien animée.

Portraits de deux membres du comité :

Béatrice est coordinatrice du centre SON NINKA au Cameroun. Médecin de formation, et titulaire d’un DIU de prise en charge des PVVIH, elle travaille au centre depuis maintenant 8 ans. Confrontée au VIH pédiatrique et touchée par la souffrance des enfants, elle s’est depuis beaucoup investie sur le programme de prévention de la transmission de la mère à l’enfant, notamment avec l’association Swaa Littoral.

Clément est enseignant à l’Université Lille 2. De formation sciences politiques, il a travaillé dans divers ONG, notamment dans les Balkans et en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre d’une recherche-action au Bénin, il a créé le groupe d’Appui et Solidarité (GAS), qui en partenariat avec une association locale (GRADH) a mis en œuvre un projet de lutte contre le VIH/Sida. Sur cette expérience de 5 ans et les études menées, il a écrit une thèse : Les acteurs associatifs et la lutte contre le sida au Bénin : de la professionnalisation au gouvernement des corps.