Pierre Olivier DOUPHIS

Témoignage de bénévole

Pour toi, « être bénévole de Solidarité Sida » ça veut dire quoi ?

Bénévole à Solsid, ça veut dire beaucoup de choses. C’est s’impliquer pour une bonne cause. Mener des actions, vendre des rubans rouges, distribuer des tracts, aider les permanents à l’asso, sensibiliser les personnes que je connais aux problèmes du sida (sans me prétendre béné prévention, bien sûr !), faire le montage et être présent à Solidays. Mais, c’est aussi faire la fête, parce que c’est ça aussi Solidarité Sida.

Ton meilleur souvenir en tant que bénévole ?

Il y en a deux : le premier c’est la parade en 2006, c’était mon premier évènement avec Solsid, quelques mois après y être rentré. Toute cette énergie donnée par tout le monde, c’était magique ! En plus, personne ne savait si ça allait marcher ou pas, s’il y aurait des gens. Et quand j’ai vu la foule sur la place de la Bastille, j’ai eu un gros pincement au cœur. Le second, c’est mon premier Solidays, en 2006 aussi. C’était la même énergie que sur la parade mais on sentait que c’était beaucoup mieux rôdé. Mais pour moi, quelle claque !

Ton pire souvenir ?

Je ne sais pas… Ce qui me vient à l’esprit maintenant, ce sont les moments de fatigue extrême, comme le dimanche à Solidays ou très tôt le matin à la Nuit du Zapping. Là, je ne tiens qu’avec les nerfs. C’est une sensation bizarre. Je deviens très irritable. Un rien peut m’énerver. Je sais que ce n’est pas bon quand on est en relation avec les festivaliers comme moi. Mais bon, généralement, ça se passe bien. D’ailleurs, il n’y a pas de raison pour que ça se passe mal… Après réflexion, je ne peux même pas dire que ce soient des moments vraiment horribles. C’est dur mais je sais que ça va passer et finalement les bons moments, qui sont beaucoup plus nombreux, effacent les mauvais souvenirs.