Faire face à l’urgence

Familière des épidémies et de la virologie, Solidarité Sida prévient et accompagne des besoins souvent voisins de la détresse sanitaire.
Face à l’urgence, aujourd’hui plus que jamais, notre réponse passe par le collectif.

Bien qu’à distance, les équipes sont sur le pont. Organisées en cellules de crise, elles échangent quotidiennement avec nos associations partenaires afin de trouver ensemble des solutions pour aider les plus vulnérables.

Concernant la situation en France, nous avons pendant ce premier mois de confinement réuni des denrées et du matériel de première nécessité comme les masques, les serviettes hygiéniques ou le lait maternisé. Nous organisons en ce moment leur redistribution aux personnes les plus vulnérables, via notre réseau d’associations partenaires.

À l’international, après avoir conduit des diagnostics pays par pays, en lien avec nos partenaires de terrain, nous travaillons aujourd’hui à la réaffectation de budgets. Ceux qui étaient initialement consacrés à des activités « collectives » comme les clubs d’observance thérapeutique ou les groupes de parole, sont redirigés vers des besoins de première nécessité : distribution de colis alimentaires et accès aux traitements antirétroviraux. Il est essentiel d’organiser la livraison de masques aux équipes de nos associations partenaires, sans qui cette réponse à l’urgence ne pourrait être organisée. La coordination interassociative nous permet de nous assurer que les dispositions prises vont dans le bon sens et se complètent.

La crise sanitaire nous met face à des urgences sociales aggravées qui ne s’évanouiront pas avec la fin de la pandémie. Vous le savez tous : elles nécessiteront encore longtemps notre mobilisation renforcée. Que l’on parle d’effondrement ou d’alerte, de mise en garde ou de fin d’un monde, on mesure le pouvoir de l’altruisme dont les corollaires, quand ils sont déclinés dans une société du bien commun, la rendent plus forte confrontée à la catastrophe. Solidarité Sida peut compter sur cette dynamique ; un précieux capital dans des moments comme celui que nous traversons.

En attendant de nous retrouver, prenons soin de nous.

On garde le cap.