258 842 Mercis

Cette 27e édition a réchauffé les cœurs comme jamais.
Des sourires partout, de la bienveillance de jour comme de nuit et un extraordinaire esprit de fête dans chaque allée de Longchamp.
Même les chaleurs caniculaires n’ont pas douché l’enthousiasme des nombreux fans de Solidays.

Véritable lieu de pèlerinage, Solidays redonne foi en l’humanité. Et c’est l’une de ses plus grandes réussites que de redonner de l’espoir dans un monde sous tension.

Ce souffle collectif est notre richesse commune.
Mais sa continuité repose sur des équilibres fragiles. Il faut faire des choix.
Solidays est un patrimoine riche et précieux qu’il faut protéger.

Merci aux artistes, aux bénévoles, aux partenaires, aux festivaliers et festivalières, aux techniciens, à l’équipe de production, à toutes celles et ceux qui, à nos côtés, ont fait rimer musique et solidarité avec succès.

La Color Party
L’Ambiance des concerts
L’Hommage aux bénévoles
L’Hommage aux disparus

Le leadership aux communautés

En ce 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, ONUSIDA appelle les gouvernements du monde entier à exploiter le potentiel des communautés implantées au cœur des sociétés et à confier aux leaders communautaires le pouvoir d’agir pour mettre fin au sida.  

Cette semaine, les équipes de Solidarité Sida sont parties en Côte d’Ivoire à la rencontre d’associations partenaires d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Elles sont directement confrontées aux enjeux soulevés par le nouveau rapport d’ONUSIDA. 

📢 La parole à une actrice de terrain, Dorothée Toually, Directrice Exécutive de RSB (Renaissance Santé Bouaké) 
– En direct de Yamoussoukro, Côte d’Ivoire 

Si la vidéo ne s’affiche pas correctement, cliquez sur le lien suivant : https://www.instagram.com/p/C0UIJFMtCRD/?hl=fr

Parce qu’elles sont installées au cœur des populations, les associations locales sont souvent les plus à même d’aider les personnes concernées par le VIH au quotidien. Elles accordent une attention particulière aux populations les plus vulnérables, exclues des systèmes de soins et assurent en permanence la prise en charge et prévention auprès des personnes concernées par le VIH, en lien avec les acteurs locaux et structures sanitaires publiques. Leur expertise est inestimable. En Côte d’Ivoire, l’implication des leaders communautaires aux côtés des autres acteurs a permis de faire passer la prévalence de VIH de 8% à 1,9% en quelques années. 💛 

Militant à la une

À chaque fois qu’on sauve une vie, qu’on ramène une personne à la vie

« normale » et qu’on se rend compte que cette personne ne s’auto-stigmatise plus, qu’elle a un meilleur cadre de vie, qu’elle a un bon traitement et une charge virale négative… on se dit qu’on a gagné une partie de la bataille. »

Après Augustin et Aïda, Sébastien Folin interviewe Ibrahima Ba, coordinateur de l’association Bokk Yakaar, partenaire de Solidarité Sida au Sénégal.

L’espoir en vue

Membre de l’association Alternatives Cameroun depuis 2010 et directeur des programmes depuis 2016, Joachim Ntetmen est psychologue de formation. Il connaît parfaitement le sentiment d’abandon des personnes atteintes du VIH et de leur entourage. Il résume sa mission ainsi : être un porteur d’espoir.

Quel est le rôle au quotidien d’Alternatives Cameroun ?

Nous sommes d’abord là pour écouter et évaluer les besoins des personnes qui viennent nous voir. Nous pouvons les aider à se faire dépister, les orienter vers un traitement qui fait souvent peur aux malades, les inviter à des groupes de parole, mettre en place un suivi personnalisé. Nous allons aussi parfois dans les familles pour faire une médiation car les malades peuvent être mis à l’écart. Dans tous les cas, la personne qui vient nous voir ressort toujours avec une perspective, quelque chose à faire, à mettre en place.

C’est une mission difficile, tu n’as jamais envie de faire autre chose ?

La société est dure, les familles sont dures, le monde du travail et dur envers ces réalités. Il y a la discrimination, la violence, le rejet, etc. Je suis moi-même passé par là, je connais tout ça. Et je suis réaliste, je sais que je mourrai avant d’avoir vu les choses vraiment évoluer, je sais que tout n’aura pas été résolu. Je suis surtout fatigué de devoir expliquer pendant des heures pourquoi mon engagement a un sens, alors que si j’étais médecin ou professeur, on me laisserait tranquille.

Mais tu continues à te battre…

Ah oui ! Ce qui me fait sortir le matin, c’est de savoir qu’il y a au moins une personne que je vais pouvoir aider à vivre mieux. À cette pensée, tout le négatif s’en va car il y a la perspective de l’espoir que je vais donner.

Et pour toi Solidays c’est un symbole de cet espoir ?

Exactement. C’est la preuve qu’il y a des choses encore possibles, que nous ne sommes pas seuls, que nous avons raison de continuer notre combat. Voir tant de monde réuni pour cette cause, ça me rassure. Impossible de baisser les bras après ça !

Plaideurs du Sud

A l’occasion de Solidays, les acteurs du projet de renforcement des acteurs du plaidoyer au Sud mis en œuvre de 2009 à 2013 au Burkina, Bénin, Cameroun et RDC par un consortium regroupant Aides, Act up et Solidarité Sida ont été conviés par l’Agence Française de Développement. Leur objectif : témoigner, rencontrer et convaincre en faveur du progrès social et du droit des malades. Parce que le développement passe aussi par la société civile.