Solidarité Sida va à la rencontre de tous ceux qui refusent de baisser les bras et les encourage à agir, à rassembler leurs talents. Jeunesse motivée, artistes engagés, permanents, bénévoles, médias et décideurs de tous bords forment une chaîne de soutien exceptionnelle sans laquelle l’association ne saurait faire face à ses ambitions.
Les bénévoles
Ils sont partout ! Distribution de tracts, ventes de rubans rouges, actions de prévention, accueil et animation de Solidays… les 3 000 bénévoles de Solidarité Sida sont de toutes les actions et témoignent de la vitalité de l’association.
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Leurs témoignagesPierre Olivier DOUPHISPour toi, « être bénévole de Solidarité Sida » ça veut dire quoi ? Bénévole à Solsid, ça veut dire beaucoup de choses. C’est s’impliquer pour une bonne cause. Mener des actions, vendre des rubans rouges, distribuer des tracts, aider les permanents à l’asso, sensibiliser les personnes que je connais aux problèmes du sida (sans me prétendre béné prévention, bien sûr !), faire le montage et être présent à Solidays. Mais, c’est aussi faire la fête, parce que c’est ça aussi Solidarité Sida. Ton meilleur souvenir en tant que bénévole ? Il y en a deux : le premier c’est la parade en 2006, c’était mon premier évènement avec Solsid, quelques mois après y être rentré. Toute cette énergie donnée par tout le monde, c’était magique ! En plus, personne ne savait si ça allait marcher ou pas, s’il y aurait des gens. Et quand j’ai vu la foule sur la place de la Bastille, j’ai eu un gros pincement au cœur. Le second, c’est mon premier Solidays, en 2006 aussi. C’était la même énergie que sur la parade mais on sentait que c’était beaucoup mieux rôdé. Mais pour moi, quelle claque ! Ton pire souvenir ? Je ne sais pas… Ce qui me vient à l’esprit maintenant, ce sont les moments de fatigue extrême, comme le dimanche à Solidays ou très tôt le matin à la Nuit du Zapping. Là, je ne tiens qu’avec les nerfs. C’est une sensation bizarre. Je deviens très irritable. Un rien peut m’énerver. Je sais que ce n’est pas bon quand on est en relation avec les festivaliers comme moi. Mais bon, généralement, ça se passe bien. D’ailleurs, il n’y a pas de raison pour que ça se passe mal… Après réflexion, je ne peux même pas dire que ce soient des moments vraiment horribles. C’est dur mais je sais que ça va passer et finalement les bons moments, qui sont beaucoup plus nombreux, effacent les mauvais souvenirs. Geoffrey GUERINOTPour toi, « être bénévole de Solidarité Sida » ça veut dire quoi ? Pour moi, c’est être optimiste, enthousiaste, avoir le sourire. C’est avoir une motivation en acier, être convaincu qu’on peut relever tous les défis ensemble. Être bénévole de Solidarité Sida c’est juste avoir ce petit brin de folie qui mis bout-à-bout vous déplace des montagnes; et toujours avec le sourire, forcément ! Ton meilleur souvenir en tant que bénévole ? Danser YMCA sur le Champs de Mars avec quelques dizaines de bénévoles et quelques dizaines de milliers de zappeurs ! Ton pire souvenir ? Me rendre au catering Solidays à 9h30 le lundi après le festival pour préparer le repas du midi après avoir fait la fête toute la nuit (et les 3 jours auparavant), les cernes sous les pieds et la tête encore au-dessus des nuages.
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Kévin CHAUSSON
28 ans, assistant de justice au Conseil d’État
Pour toi, « être bénévole de Solidarité Sida » ça veut dire quoi ?
C’est faire partie d’un grand mouvement de solidarité et dire non à l’injustice. C’est rappeler que le sida est toujours là en vendant des rubans rouges, c’est être volontaire Solidays pour permettre de récolter de l’argent pour les assos qui travaillent sur le terrain avec les malades, ou encore s’asseoir avec un groupe de jeunes pour parler de leur préjugés et de leurs propres prises de risque. En faisant de la prévention toutes les semaines ou en donnant un coup de main sur une Nuit du Zapping, on est tous là pour lutter contre le sida et les inégalités qui en découlent, avec enthousiasme et espoir.
Ton meilleur souvenir en tant que bénévole ?
Il y en a beaucoup. La visite des assos africaines sur Sex in the City, le public d’une NDZ qui siffle Jean-Marie Le Pen mais applaudit Clémentine Célarié qui embrasse un séropositif, voir des dizaines de bénévoles lors de la marche du 1er Décembre… Après, il y a aussi toutes les rencontres qu’on fait lors de nos actions de préventions. Ces discussions, c’est probablement le plus fort pour moi.
Ton pire souvenir ?
Ce n’est pas le pire, mais le plus émouvant. Lors de ma première cérémonie du Patchwork des Noms. Personne ne reste insensible à la lecture des noms des personnes disparues, mortes du sida. On pense aux entretiens qu’on a eu pendant nos actions, aux assos qu’on soutient, aux amis décédés ou malades, et à la colère de voir la maladie toujours présente. Mais tout le monde se soutient. Ce jour-là, des festivaliers m’ont souri, une bénévole que je ne connaissais pas m’a posé la main sur l’épaule, et on s’est embrassé avec des amis. C’est ça aussi la solidarité à Solsid.
Mehdi HAMDI
32 ans, enseignant
Pour toi, « être bénévole de Solidarité Sida » ça veut dire quoi ?
Offrir son dynamisme, son envie, sa volonté au service de ce combat. C’est être le moteur de l’asso, lui permettre de fonctionner, de récolter des fonds pour l’aide aux malades et la prévention. Le tout dans une ambiance tellement hors norme, qu’elle vous transcende et vous pousse à toujours en faire plus. C’est vraiment un bénévolat unique en son genre.
Ton meilleur souvenir en tant que bénévole ?
Mon 2ème Solidays, en 2009. Du 10 juin au 03 juillet, sur l’hippodrome de Longchamp, entre montage, festival et démontage, j’ai vécu un mois inoubliable, dans une atmosphère de folie qui m’a tellement marqué que j’avais l’impression d’être au bout du monde, un rêve éveillé, du bonheur à l’état brut.
Ton pire souvenir ?
Ça n’existe pas, c’est incompatible ! En y réfléchissant bien, le fait de devoir attendre le mois de juin 2010 et, plus généralement, les 11 mois entre chaque Solidays sont un supplice (mais heureusement que Solidarité Sida ne se résume pas qu’à ce festival !)
Céline ALBERT
34 ans, chercheuse en biologie
Pour toi, « être bénévole de Solidarité Sida » ça veut dire quoi ?
Partage, solidarité, engagement (dans le sens où, lorsque l’on s’engage à venir sur un événement, il est important d’être là car l’asso compte sur nous).
Ton meilleur souvenir en tant que bénévole ?
Sans aucune hésitation, le Patchwork des noms. J’ai eu la chance de faire partie des bénévoles qui ont pu participer au déploiement des patchworks à Solidays. Tout s’arrête sur Longchamp, il n’y a plus que ça. Les assos présentes sur le village viennent sur scène et citent les noms des personnes décédées du sida autour d’elles au cours de l’année. Autant dire que nous avons tous finis en larmes, mais ça reste le plus beau moment de l’année pour moi. Ça nous rappelle pourquoi on est là, pourquoi on fait tout ça.
Ton pire souvenir ?
Aussi pendant le Patchwork des noms. Certains festivaliers ne comprennent pas toujours ce qu’il se passe et ne sont pas toujours très respectueux. Cette année en particulier certains discutaient autour de nous et quelqu’un a même renversé son verre sur le Patchwork des 10 ans.
Les chiffres
29 ans d’énergie solidaire,
- 100 millions d’euros consacrés à des actions de sensibilisation, de prévention et d’aide aux malades,
- 230 associations soutenues à travers le monde,
- 4,6 millions de jeunes participants aux initiatives et événements organisés par Solidarité Sida,
- 8 000 bénévoles enthousiastes engagés à nos côtés.
Les parrains
Porter le combat sous les projecteurs, lutter contre la banalisation et susciter l’envie de s’engager, voilà les principales missions des parrains de Solidarité Sida. Chacun à sa façon s’emploie à faire toujours « plus de bruit contre le sida ».
Les administrateurs
Le Conseil d’Administration (CA) est composé de 21 membres. Il se réunit 3 à 5 fois par an. Chaque administrateur dispose d’une voix. Le CA vote les programmes d’action (prévention, aide aux malades, événements de sensibilisation etc …), arrête les comptes et décide de l’affectation du résultat.
Le Conseil d’Administration de Solidarité Sida (mandature 2021-2023)
Mouna AOUN
Secrétaire Générale de KissKissBankBank & Co
Agathe BOUSQUET
Présidente du Groupe Publicis en France
Valérie BRIOIS
Administratrice territoriale
Amandine CAPELLE
Responsable de programme – Digital Humanities
Kévin CHAUSSON
Juriste au Contrôleur général des lieux de privation de liberté
Bruno DELPORT
Directeur Général de TSF Jazz
Véronique DOUVILLE
Directrice de la Communication & Affaires Publiques – Danone
Arnaud DUPUI – CASTERES
Président de VAE SOLIS CORPORATE
Alain ELKAIM
Président du cabinet de conseil Plume
Jean-Paul FORCEVILLE
Directeur des Relations Européennes et Internationales – Groupe La Poste
Thierry FRANQUEZA
Dirigeant de Karénaé
Bernard GAINNIER
CEO de PWC France
Mehdi HAMDI
Professeur des écoles
Cyrille HARFOUCHE
Associé gérant chez Rothschild
Stéphane LOPEZ
Directeur Général chez UNAFAM
Laurent MARTINI
Délégué général du Cosmos – Organisation patronale du Sport
Gilles MASSON
Co-Président chez Australie.GAD
Gilles MORETTON
Président de la Fédération Française de Tennis
Karine POUCHAIN-GREPINET
Responsable Programme et Fondations à la Fondation de France
Frédéric SAINT-GEOURS
Président du conseil de surveillance de la SNCF
Martin VIAL
Commissaire aux participations de l’Etat au Ministère de l’Économie
Le Bureau est chargé de mettre en oeuvre la politique définie par le CA. Le Président exécute les décisions du CA et veille au bon fonctionnement de l’association. Le Trésorier garantit la bonne gestion financière et le respect de des obligations légales.Le Conseil d’Administration élit en son sein un Bureau constitué du Président, d’un Secrétaire général, d’un Trésorier, d’un Trésorier adjoint et peut être complété par d’autres administrateurs.
Président : Bruno DELPORT
Vice-présidente : Véronique DOUVILLE
Trésorier : Martin VIAL
Trésorier adjoint : Frédéric SAINT-GEOURS
Secrétaire général : Laurent MARTINI
Membres du Bureau : Mouna AOUN, Valérie BRIOIS